Les Bains.

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La mort était tout autour de moi. Des cadavres dont on ne reconnaissait plus les formes tellement elles étaient déchiquetées baignaient dans leur sang noir et sans vie. Certains avaient la tête enfoncée dans un mur, d'autre restaient accrochés à des morceaux de fenêtre non détruite en nombreuse miettes. D'autre, plus résistants rampaient sur le sol souillé par la mort. Je leur écrasaient les doigts tout en me régalant de leur gémissement plaintif. Leur cris d'agonies étaient pour moi une merveilleuse mélodie, mais je commençais sérieusement à m'en lasser. Cela durait depuis une bonne demi-heure et il n'y avait plus aucun défi. En fait, il n'y en avait jamais eu. Ils étaient tout aussi faible les uns que les autre et cela m'ennuiyait terriblement. Je regardai ma main dont la blancheur était cachée sous de dégoulinante tâches de sang. Je me sentais soudainement très sale, un bain ne me ferait pas de tort, mais il était hors de question que je quitte cet endroit sans y avoir ne serait-ce qu'une seule petite joie. J'avais besoin de distraction, il n'y avait plus aucun défi dans ma vie de toute les jours. De plus, Vergil avait été absent toute la semaine pour des raisons qui j'ignorais. Pas qu'il me manquait ou que j'étais inquiète pour lui. Même s'il était peu bavard, il restait une personne de choix avec qui discuter. Les inférieurs étaient trop bêtes pour tenir des propos intelligent ou tout simplement logique.

Poussant un soupir, j'allais ranger mes armes quand des mouvements se firent autour de moi. Des démons de type fantomatique. Ils se croyaient rapide et invisible, mais rien n'échappait à mes yeux. En une fraction de seconde, celui qui avait tenté de m'attaquer par derrière se retrouva être le dindon de la farce. Debout à sa gauche, je posai le canon de mon arme sur sa tempe avec un sourire. Je pu entendre le « clic » habituel, puis du sang gicla sur mon visage. Les inférieurs fantomatiques se firent plus audacieux et m'attaquaient de toute les côté, mais pourtant, ils auraient dû comprendre depuis longtemps que je possèdais nullement d'angle mort. Quelque coups de feu ici et là, puis plus rien. Je vis mon reflet dans l'un des éclats de verre qui ornait le sol avec les nombreux cadavres. Même Vergil n'aurait certainement pas pu me reconnaître physiquement.

N'en pouvant plus, je poussai un terrible hurlement à en faire exploser mes poumons. J'étais en colère contre tout ses faiblards et pleunichards, mais aussi contre moi-même. J'étais devenue trop forte pour avoir de nouveau des défis à surmonter! En fait, en avais-je déjà eu, des défis? Je grognai.

- N'y-a-t-il point quelqu'un pouvant survivre plus de deux secondes en ce misérable endroit! Comment avez-vous pu vous faire une place dans cette armée alors que vous tenez à peine une fraction de seconde en vie face à moi! Vous devriez avoir honte! Honte, honte, honte! Sales femmelette!

Lorsque j'eue enfin finit, je remarquai une ombre presque terrifiante s'agrandir devant moi. Cette forme ressemblait presque à un orgre sortit tout droit des oubliettes et il n'était pas seul, il était accompagné de quelques compagnons identiques à lui. Je souris, vais-je enfin m'amuser ne serait-ce qu'un peu?

Un tremblement eu lieu lorsque la masse de la main de l'un des géants s'écrasa à l'endroit où je me trouvais auparavant. J'évitai les coups avec une agilité reconnue pour être mienne et imbattable. Mon poing droit s'abattit sur le crâne de l'un des colosses avec ma force la plus brutale. J'entendis un « crac », puis le colosse s'écroula par terre dans un son lourd. Il eu ensuite des cliquetis derrière moi et je me retrouvai ligoté par de nombreuses chaînes. Le deuxième colosse m'avait littéralement dans ses filets et me prit dans son énorme main. Alors qu'il croyait m'avoir, le petit sourire qui s'affichait sur son visage balafré se transforma en un étrange rictus rendant son visage ( si on pouvait apeller ça un visage ) encore plus laid. Sa peau devint moins rouge et du sang coula de sa bouche et puis, plus rien. Il s'écroula lourdement sur le sol, m'emportant dans sa chute, mais je fus assez rapide pour me libérer de sa prise.

Plusieurs corps jonchaient le sol et si je n'aurais pas fait attention, j'aurai trébuché et aurait été à la merci de tout les colosses restant. Je les achevai à la suite de nouveau coups de feu rapide et précis, puis reprit mon souffle. Il était un peu haletant.

- Qu'on me nettoit cette salle le plus rapidement possible. Je veux pouvoir y voir mon reflet sur le sol à la fin!

On aurait cru que personne ne m'entendait, mais de petits êtres inférieurs arrivaient en courant et se mettaient déjà à la tâche ardue qu'allait devenir cette salle improvisée comme étant une salle d'entraînement. Je poussai un long soupir las et quittai l'endroit d'un pas précipité, je devais prendre un bain et le plus vite possible.

J'arrivai à l'endroit voulu dans un clin d'oeil. Ici se trouvait bien l'une des rares sources immaculées des enfers et j'avais le privilège de l'utiliser à ma guise puisqu'il m'était réservé. J'allais retirer mes vêtements lorsqu'une violente nausée me prit par surprise. Sachant se qui allait suivre, je m'éloignai d'un pas précipité du bassin et alla vomir la mixture noire et rouge qui me montait à la gorge. C'était le danger de ce pouvoir qui était mien. J'étais peut-être la réincarnation d'une sangsue, mais mon corps refusait toute forme de sang infect comme celui des inférieurs et celui du colosse était encore plus mauvais. Une nausée me reprit et je recrachai tout se que ma peau avait pu absorbée à elle seule. Mon malaise étant terminé, je retournai près du bassin et retirai le collier que m'avait offert Vergil, il y a longtemps de cela. Chaque fois que je le retirai, il semblait apparaître près de moi quelque secondes après. À croire qu'il y avait une connexion agaçante entre l'objet et lui.

J'eue un sourire à la pensée qu'il pourrait apparaître juste au moment où je commençais à retirer mes vêtements souillés de sang noir. Je laissai mes cheveux d'ébènes tomber en cascade sur mon dos, cachant ainsi les parties de mon anatomie humaine « non-montrable » et me laissai tomber tête première dans le bassin. Alors que je sortis ma tête de l'eau, je me hissai légèrement sur le bord et prit mon unique bijou en main pour le regarder de plus près. Je restai longuement à le contempler lorsque je sentis une présence qui s'approchait.

- Uh?

( Voilà Vergil, amuse toi bien pour la suite xD )

Vergil venait de rentrer, il avait finit de faire son ménage, en tout trois Démons Supérieurs qui refusaient son autorité... Dommage pour eux, ils auraient sans doute vécu plus longtemps en choisissant intelligemment leur "côté".

Il errait tranquillement dans les couloirs du Temen-Ni-Gru, pendant sa balade il aperçu, comme toujours, Virgil en pleine séance de drague avec une Démone dans le même genre que Nevan. Il ne put s'empêcher d'avoir un long soupir qui voulait tout dire. Son petit frère adoptif n'avait toujours pas l'air décidé à s'entrainer mais bon, il se portait bien, Vergil n'allait pas gueuler pour ça.

Après être passé à l'étage des Varia, le fils du légendaire Sparda porta son attention sur des coups de feux qui retentissaient au niveau supérieur.

"Encore..."

Se grattant la tête puis se recoiffant, Veve partit, mains dans les poches, à l'étage du haut pour vérifier si elle n'avait pas encore tout cassé.
Arrivé dans la salle qui avait servit de "Salle d'entrainement" le maitre des lieux tomba sur une dizaine de Démons Inférieurs s'activant pour que la pièce soit niquel avant que Vergil arrive. Mais comme l'a dit un des démons présents: "Merde!! Trop tard."
Certaines des vitres étaient brisées, les bouts de verre de ces dernières jonchaient le sol et du sang repeignait encore les endroits non nettoyés.

Sans prononcer le moindre mot, Vergil tourna les talons et se dirigea vers les bains de Shaolin.
Il ne frappa pas, enfin si avec son pied, et entra dans la pièce. Il découvrit la belle créature nue, dans l'eau, le dos tourné à lui. D'un pas calme mais peu rassurant, le frère de Dante s'approchait peu à peu de la Démone.
Arrivé derrière elle... Il appuya d'un coup sec sur la tête de cette dernière avec son pied, Shaolin se retrouva pendant plusieurs minutes la tête sous l'eau et Vergil n'avait pas l'air de vouloir la faire remonter.

"Tu n'es qu'une pauvre idiote."

Il ôta son pied et laissa la ravissante demoiselle reprendre son souffle. Elle était d'un blanc, on aurait pu penser qu'elle était morte. Attendant qu'elle reprenne des couleurs, Vergil se posa sur une chaise où, comme par hasard, se trouvait les vêtements de Shaolin. Le démon utilisa un des sous-vêtements pour essuyer la botte qu'il avait mouiller à cause d'elle, quoi de plus normal alors de s'essuyer avec sa culotte, il jeta le sous-vêtement derrière lui et reprit enfin la parole.

"Cela t'amuses? Tu sais très bien que le sang des vermines de l'enfer n'est pas compatible avec le tien. Il est impur, souillé... Tu n'as rien en commun avec eux. Mais bon, je me moque totalement de te voir mourir, mais évites de le faire ici. De plus si tu veux t'entrainer fait le dehors pas à l'intérieur, là où tu pourrais casser MES vitres et salir MES murs."

Au début, on aurait presque put croire que Vergil s'inquiétait pour Shaolin, mais il montra le contraire. Était-ce un moyen de le cacher? Ou alors une façon d'exprimer son inquiétude? Ou... Il s'en foutait totalement et portait plus d'importance à SES murs et vitres... Lui seul le sait.

Invité

En quelque secondes seulement, je su qu'il était revenu. Quel bon « timing » Vergil! J'entendis un coup sec résonner sur l'unique porte de la pièce, puis un homme entrer comme si s'était la chose la plus normale à faire. Un sourire étira mes lèvres encore rouge de sang. Je regardai une dernière fois le bijou qui était resté dans mes mains. Y avait-t-il vraiment une lien agaçant entre lui et Vergil ou la folie m'avait-elle gagnée? Je soupirai lorsqu'un coup, loin d'être agréable, s'appuya sur ma tête et me fit couler sous l'eau. J'étais loin d'avoir prévu ce vilain tour, mais j'étais loin de paniquer non plus. « Tu n'es qu'une pauvre idiote ». Ces mots résonnaient longtemps dans mon esprit. Je m'inquiétais plus pour le pendentif que j'avais laissé tombé au fond de l'eau que ma propre vie.

Lorsqu'il retira son pied de ma tête, je remontai à la surface avec un sourire moqueur. Après avoir toussé quelque coups, je me tournai vers lui et me hissai sur le bord du bassin comme une sirène. Je le vis essuyer sa botte avec ma culotte. Je réprimai un soupir de désaprobation et écoutai se qui allait suivre d'une oreille distraite. Qu'en avais-je à faire de ses vitres et ses murs. En pauvre imbécile, il m'avait abandonné ici sans mission ni quoique se soit pour m'occuper, je devais bien me trouver ne serait-ce qu'une préocupation palpitante pour nourrir mes journées. Je pouvais bien me payer le luxe de dormir, mais je n'en avais pas eu envie.

- Tch! Tu aurais peut-être préféré me voir broyer sous la main de l'un de tes stupides colosse...Non! Ne réponds surtout pas.

Comme s'il allait me répondre. Je pivotai dans l'eau et plongeai afin de retrouver le pendentif. Après l'avoir trouvé, je revins à la surface en poussant un soupir d'exaspération. J'espérais sincèrement qu'il ne me jette pas un « tu devrais plus attention à tes affaires ». Si tu veux que je fasse attention, tu n'avais qu'à pas me caler la tête sous l'eau pauvre sadique! Je jetai le bijou noir et rouge aux pieds de Vergil, puis en une simple clignement de yeux, je sortis de l'eau pour y revenir avec mes vêtements. N'importe quel être inférieur se seraient demandé si j'aurais réellement bouger, mais avec Vergil... Il était trop fort pour ne pas me voir arrivé.

Je trempai longuement mes vêtements sales dans l'eau avant de resortir pour me vêtir. Quel honte avais-je à me vêtir devant lui? Nous étions démons et certains désirs humains ne naissaient pas en nous en voyant le sexe opposé. De moins, c'est se que je pensais de mon côté. Je lorgnais discrètement Vergil avant de revenir vers lui d'un pas nonchalant. Arrivé devant lui, je tournai la tête d'un coup sec, se qui fit aller quelque gouttes d'eau sur le maître des lieux.

- Où étais-tu cette dernière semaine? Je n'ai rien eu à faire et après tu veux que j'arrête de masacrer qui bon me semble, ne me fais pas rire. J'ai autant besoin de distraction que toi!

Je fis claquer ma langue.

- De plus, tes vitres et tes murs... c'est pas pour rien qu'on posséde de la main-d'oeuvre... Vergil...

J'entrepris d'attacher mes étuis à mes cuisses, puis y rangeai mes deux armes à feu. Par la suite, une jeune inférieur se présenta dans les lieux. C'était déjà une chose d'être effrayer par la présente d'un démon suprême comme moi, mais lorsque le chef se trouvait au même endroit. Voyant que la petite faiblarde n'arriverait certainement plus à avancer, je m'avançai vers elle et lui arracha des mains le manteau de cuir qu'elle y tenait.

Ensuite, je me retrouvai de nouveau devant Vergil avec un sourire coquin. Je reposai mon regard gris sur l'être inférieur. Elle ne se fit pas prier, elle quitta la salle rapidement.

- Pathétique...

Puis, mon attention revint sur Vergil.

- Alors, tu me veux quoi?

C'est alors que je remarquai que l'inférieur avait oublié quelque chose.

- La garce! Elle a oublié mes lunettes...

Il était bien connu que Vergil aimait torturer les gens et quoi de mieux que de la laisser seule sans occupation et sans lui pour torturer Shao-chan. La voir râler le faisait rire intérieurement, il se retenait de le faire à voix haute pour éviter que madame lui casse encore plus de décoration...
Pendant que celle ci parlait, le Maître des Enfers, lui, tapotait du doigt sur l'accoudoir de sa chaise et ne sembla même pas intéressé par le corps nue de Shaolin qui l'avait presque effleuré lorsqu'elle prit ses habits.
Pendant qu'elle s'habillait, il profita de ce silence pour dire:

"Tu as fini?"

Mais elle n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter. La ravissante démone commença même à le questionner tel la femme qui voudrait savoir où était son mari tout ce temps. Vergil leva les yeux en signe de réponse, de toute façon il n'avait que ça à faire vu qu'elle ne lui laissait pas en placer une.
Shaolin s'approcha alors de son maitre et s'amusa à le mouiller en agitant ses cheveux, en temps normal, la personne n'aurait plus ni de cheveux, ni de tête, mais il s'agissait de mademoiselle Luo et malgré son caractère il l'appréciait au même titre qu'Amélia.

"Je peux? Bien... J'avais des affaires à régler avec tes semblables, mais ils n'ont pas été assez intelligents pour se dire que le bon choix à faire était celui que toi et les Varia avez fait. D'ailleurs si tu t'ennuies temps vas donc t'amuser avec eux. Je suis sûr que Cathari rêverai de te faire la peau, histoire de jalousie m'a raconter Ichigo.
Ce n'est pas en combattant des Démons Inférieurs que tu deviendras aussi forte qu'eux. Laisses ta trop grande confiance de côté et regarde ceux qui te surpasse, c'est ainsi que tu évolueras.
Enfin, si tu préfères mentir et dire que personne ne t'égale c'est ton choix.

Et au sujet de mes vitres et murs... Si tu ne les cassais pas je n'aurai pas à utiliser inutilement mes pions. Dix larves pour nettoyer ton bazar c'est dix larves de moins au combat."

C'est alors qu'une inférieur entra avec la veste de madame. Terrorisée, c'est Shaolin qui dût allez vers elle pour prendre son bien.
Une fois la servante partit, Lilin se remit à râler pour une histoire de lunette.

"Tu es désespérante. Quand te débrouilleras tu toute seule? Ne te plaints pas qu'elle ait oubliée tel ou tel truc. Si tu le faisais toi même tu ne serais pas en train de râler pour ce genre de chose.
Je ne me rappelle pas avoir déjà demander quoi que ce soit de personnel à ces vermines. Ne sais tu pas que nous sommes jamais mieux servit que par soit même?"

Bien qu'il appréciait grandement Shaolin, quand celle-ci lui laissait le temps de parler, Vergil n'hésitait pas à lui faire des remarques. Il n'aimait pas qu'on utilise du personnel pour des choses aussi futiles.

Invité

Je piétinai le sol d'impatience. C'était bête, mais je voulais absolument avoir mes lunettes avec moi et se n'était surtout pas pour le style, oh que non! Plus j'y repensais, plus je me voyais me transformer en une petite princesse capricieuse. Je poussai un grognement de mécontentement. Je n'étais pas comme ça! D'ailleur, c'était certainement la seule semaine dans toute mon existence que j'avais autant parlé de ma vie. Des mots... J'avais plutôt gueulé cette dernière semaine, mais je m'aurai peut-être un tantinet défoulé, ne serait-ce qu'un peu? Alors qu'il recommençait à me faire un sermont, je fis un petit sourire amusé, voir presque doux.

- Tu sais Vergil...

Je me penchai vers l'avant pour ramasser mon pendentif resté sur le sol à ses pieds. Je l'attachai autour de mon cou et laissai tomber le reste sur mon haut.

- Tu es la meilleure personne pour le savoir alors... Tu sauras très cher, que j'ai moi aussi besoin de quelque bouc émissaire! J'avais besoin de passer mes nerfs sur quelqu'un.

Quel combat? Dix pitoyables larves de moins n'allaient certainement pas nous faire perdre. De plus, je ne croyais pas en une guerre prochaine. L'air était beaucoup trop léger autour de moi pour annoncer une bataille à venir. Peut-être devais-je aller faire un petit tour parmi les humains. En décimer quelque uns ne serait certainement pas de refus. Je tiquai lorsqu'il reprit la parole à la suite de la fuite de la petite inférieure. J'haussai un sourcil amusé, elle allait certainement avisé Alundra le retour de son précieux maître des enfers. Je poussai un long soupir encore une fois. C'était la journée des soupirs ma foi!

- J'avoue m'être comporté un peu trop en enfant capricieuse ces jours-ci... Pardonne moi mon manque de savoir-vivre.

Bien sûr, les derniers mots étaient purement sarcastiques. Je me baissai vers Vergil et prit sur le bout de mon index, une petite goutte d'eau agaçante qui descendait le long de sa joue avec mon air impassible habituel. Je sentais ma véritable personnalité revenir lentement.

- T'a Lady doit certainement déjà t'attendre dans sa chambre... Tu devrais peut-être aller la réchauffer avant qu'elle ne vienne s'en prendre à moi, je ne veux pas perdre encore mon temps avec ta gueuse.

Je me redressai et me dirigeai vers la sortie tout en lorgnant de près la marre de sang noire qui m'avait si bien soulever le coeur il y a seulement quelque minutes. Je le nettoyerai plus tard. Je n'avais pas demander congé auprès de maître des enfers, mais je m'en foutai plus que royalement. S'il avait quelque d'important à dire, il l'aurait certainement fait bien plus tôt.

- Je vais aller nettoyer mon bazar... Et après je me payerai peut-être le luxe de dormir, même si j'en ai nullement besoin.

"Je te l'ai déjà dit. De un, il y a un étage prévu pour ça, de deux, défoules toi sur Virgil au lieu des misérables Inférieurs. Lui il adore la présence du sexe faible et ça lui fera de l'entrainement."

Ce fût la seule réponse qu'elle eu pour sa remarque. Le caractère rebelle de Shaolin exaspérait Vergil, et ce n'était pas le seul. Si il ne le retenait pas, Ichigo Taka l'aurait déjà punie pour son manque de discipline, le Bras Droit du Maitre des Enfers était connu pour son impartialité et était beaucoup plus sévère que son supérieur.

Puis la démone se fit de plus en plus sarcastique et irrespectueuse, ce qui est une erreur à ne jamais faire, elle inventa même une "histoire" entre son Maitre et Alundra, la Démone Suprême qui cherche toujours à s'accaparer Vergil. Tout ceci ne lui plaisait pas et il lui montra.

"N'oublies pas à qui tu t'adresses insignifiante cafarde!! Sans moi tu ne vaudrais pas mieux que de la nourriture pour vers de terre."

Alors qu'il l'a rappelait à l'ordre, cette dernière entreprit de se retirer sans demander l'autorisation tout en lâchant une ultime remarque désobligeante. Les portes se fermèrent soudainement et brusquement devant elle, il était inutile d'essayer de forcer le passage, elles étaient scellé par Vergil lui même, enfin sa magie plutôt.
Le frère de Dante commença à serrer son poing, ce qui eu pour effet d'étrangler Shaolin. Il utilisait son pouvoir et non le collier, car il était trop tôt et cela pourrait éveiller des soupçons chez la démone.
Alors que Vergil serrait toujours plus fort il ajouta:

"Qui t'as demandé de partir? Il ne me semble pas te l'avoir autorisé? Si je suis ici, et non avec l'autre catin, ce n'est pas juste pour faire beau. Je n'ai aucun plaisir à me déplacer juste pour voir une indisciplinée dans ton genre prendre son bain."

Tout en restant assis, il fit comprendre à Shaolin Luo de venir poser son ravissant postérieur sur une chaise et de rester attentive à ce qui allait suivre. Il avait déjà perdu assez de temps avec elle, ce serait dommage que cela se termine comme avec Solius et ses confrères "rebelles".

Spoiler:

Invité

Le sexe faible? Parce que mon anatomie était celle d'une femme, cela faisait de moi le sexe faible? Je poussai un grognement, signe assez évident pour montrer mon mécontement ou plutôt le fait que l'insulte avait été bien choisis. Je restai cepandant le plus impassible possible, même si de là où j'étais, il ne pouvait nullement voir pas réaction quoique... avec lui rien n'était impossible. En repensant à Virgil, je me remémorai la fois où je lui avais enfoncer sa tronche de coureur de jupons dans l'un des murs. Il n'avait peut-être pas apprécié, mais cela ne l'avait pas empêcher de continuer à me courir après comme si j'étais une jument prête à la saillie.

Pourtant, je ne pus m'empêcher de sourire en voyant sa réaction insultée lorsque j'avais mêler Alundra à notre « petite » conversation « amicale ». Je pris le risque d'en rajouter encore.

- Oh... Aie-je toucher une corde sensible?

De la nourriture à vers de terre? Peut-être bien ou peut-être pas. Si tel aurait été mon destin, je ne serai sûrement pas ici à le taquiner si méchamment ou plutôt le provoquer. Je me rendais justement vers la sortie lorsque les deux énormes portes se fermaient brusquement devant moi, je manquai presque de foncer tête première dedans. Néamoins, j'osai un doigt dessus. Elles étaient scellées par la puissance magique de Vergil. Je sentis une force invisible me serrer la gorge et c'est avec une forte détermination que je ne m'écroulai pas au sol. Je n'allais pas lui donner cette preuve de superiorité venant de lui. De plus, ainsi étouffée, je ne pouvais placer une nouvelle provocation.

Je n'avais point peur de ses sautes d'humeurs occasionnelles tout comme je n'avais pas peur des autres membres de la Varia. Les regards jaloux que me lançait parfois Alundra sans aucune raison ne me faisaient rien. Les avances de Virgil n'avaient aucun effet sur moi et j'en passais bien d'autre. Je m'adossai au mur, il était hors de question que je m'écroule sur le sol! Je sentis la main spectrale resserrer son étreinte, j'étais certaine qu'il allait me briser la nuque s'il continuait comme ça. Ces derniers mots toutefois eurent tôt fait de me faire sourire. Il est vrai qu'il ne serait pas juste venu me voir prendre mon bain quoique... Quel était le sexe le plus faible lorsqu'on voyait la nudité du sexe opposé?

Devenant de plus en plus impatiente, je m'approchai de nouveau vers Vergil d'un pas peu assuré. Mon regard effleurai le sien qui était des plus indéchiffrable, mais je pouvais très bien y voir une lueur d'agacement, signe qu'il ne fallait plus trop poussé la provocation plus loin. Tch! Je n'en avais rien à faire. Je vins m'asseoir sur une chaise et ne me retint pas de le regarder droit dans les yeux.

- Avoue qu'elle te plait bien ta catin!

Je tournai la tête vers l'eau du bassin, je commençai drôlement à être ennuyée de la situation.

Spoiler:

Vergil ne répondit pas à la remarque de Shaolin dans laquelle elle faisait encore allusion à Alundra. Les démones seraient elles jalouses l'une de l'autre? Les deux se menaient une guerre secrète essayant à chaque fois de grappiller des points envers leur Maître tout en descendant l'autre. Mais si les deux beautés étaient un peu plus réfléchies, elles remarqueraient que celle qui est le plus estimée du fils démoniaque de Sparda était tout simplement la petite Amélia Palova. En effet c'était le seul démon de tout les enfers à pouvoir approcher Vergil quand elle voulait, lui demander ce qu'elle voulait, enfin bref c'était sa petite protégée. Si personne ne cherchait à la rabaisser ou tout simplement l'ennuyer, c'était surement parce qu'on risquait très gros à s'en prendre à Memelle.
D'ailleurs cela raviva quelques souvenirs dans la tête de Vergil, comme le jour où un Démon Supérieur lui était rentré dedans et avait commencé à la traité de tout les noms, lui ordonnant même de s'agenouiller et de s'excuser. Helas pour lui Cathari passait dans le coin. Inutile de dire qu'au jour d'aujourd'hui ce Démon Supérieur n'existe plus, il avait été laminé par cette "Furie" qu'était l'unique femme Varia.
Tout ça pour dire que les chamailleries entre Alundra et Shaolin étaient tout simplement inutile.

Alors que la démone vint se rassoir sur une chaise non loin de lui, elle risqua tout de même une nouvelle remarque, ça passe ou ça casse... C'était passé mais le Maitre des Enfers n'y répondit pas pour autant. Une fois sûr que Shao-chan soit attentive il décida enfin de prendre la parole. D'un ton toujours aussi froid et calme il s'apprêtait à donner une mission à sa générale.

"En tant normal j'aurai chargé Ichigo de cette tâche, j'aurai été sûr de ne pas être déçu du résultat, mais celui-ci est déjà en mission. Donc je vais t'envoyer à sa place."

Prenant une pause pour passer à nouveau sa main dans ses cheveux, Vergil vérifia si Mlle Luo écoutait toujours attentivement. Il reprit alors:

"Il y a une démone solitaire et inactive qui traine dehors. Elle n'a pas l'air de vouloir se rendre utile, ni de se faire remarquer. Dans mon monde, il n'y a pas de place pour les vermines inutiles. J'ai perdu assez de temps à corriger Solus et ses frères, c'est pour cela que cette fois ci, c'est toi qui t'en occuperas. Il n'y aura que deux solutions pour elle et pour toi."

Il laissa un petit blanc puis ajouta:

"Soit elle te suit, soit tu l'élimines.
Inutile de dire que si aucun de ses objectifs n'est remplis, c'est toi qui sera éliminée."

Invité

Je pris tout mon temps pour le détailler profondément. Aucun sourcil de s'arqua, aucun sourire mauvais ne vint orner ses lèvres toujours immobiles dans la même expression. Cette même expression du visage m'agaçait parfois. À croire qu'il n'avait aucune forme d'émotion ou de sentiment dans son regard. Parfois je m'étonnais même à me demander si son frère était beaucoup plus expressif. Cela ne m'étonnerait point. D'après les croyances traditionnelles, il y avait le mauvais jumeau et le gentil jumeau. Vergil était sûrement le mauvais. On avait qu'à poser les yeux sur lui pour le savoir immédiatement. Je remarquai sa petite mèche rebelle qui pendait devant son visage... certainement pas d'ange! La poigne qui me serrait la gorge quelque minutes plus tôt avait complètement disparut et je m'en réjouissais silencieusement. J'étais peut-être presque inexpressible que lui, mais je tenais encore un peu à ma vie pour le moment.

Je fis une moue d'enfant lorsqu'il se remit à parler, toujours aussi froid.

- T'aie-je si souvent déçu très cher Vergil?

Je croisai les jambes et posai ma joue sur mon poing qui lui était posé sur mon genoux. Je le fixai intensément. Ne pourrait-il pas avoir l'air d'être un peu fier de moi. Bien sûr que non, il n'en avait que pour la Varia, mais je n'étais nullement jalouse. J'écoutai attentivement se qu'il avait à dire avec un sourire.

- Justement, si elle ne se fait point remarquer. Comment se fait-il que tu sois au courant de son existence?

J'étais bien curieuse de connaître cette « vermine » comme il le disait si bien. Si cette demoiselle était forte, cela en ferait encore un de plus dans l'armée de Vergil. Lorsqu'il eu finit, je me relevai et fit le tour de ma chaise d'une marche désinterressée.

- Vergil...

Je ne cachai pas le long soupir qui me vint par la suite.

- Si j'échouai, crois-tu vraiment que je reviendrais ici? De plus, tu ne perdrais certainement pas ton temps pour venir me voir et m'achever d'un coup de glaive dans le coeur, n'est-ce pas? Aussi éloigner pourrais-je être.

Je portai ma main à mon coeur et serrai mon pendentif dans celle-ci. C'étais une mauvaise habitude, car n'importe qui me voyant faire cela pourrait croire que j'étais attaché d'une quelconque façon à ce bijou.

Vergil n'aimait pas montrer ses émotions, c'était une preuve de faiblesse pour lui, la seule fois qu'il montra une lueur de sentiment c'était lors de sa dernière rencontre avec son frère. Avant de tomber dans les profonds abysses des ténèbres, il avait volontairement frapper Dante au visage, avec Yamato, pour que celui-ci lui lâche la main et qu'ils ne soit pas emportés tout les deux en enfers. L'image de son jumeaux en train de crier et de tenter désespérément de le rattraper hantait Vergil, malgré cette rivalité sans limite entre eux, ils s'aimaient mais leur si grande différence les déchiraient totalement. Dante... Avait versé des larmes pour lui, rien que dit repenser le fils démoniaque de Sparda eu les yeux brillants mais il chassa rapidement tout ceci, espérant que Shaolin ne prêtera pas attention à ce moment de "faiblesse".
Quand celle ci lui demandant si elle l'avait déjà déçu, il lui répondit:

"Le fait que tu sois toujours vivante devrait suffire pour répondre à ta question."

La démone joua de nouveau à la curieuse, voulant absolument savoir comment son Maître arrivait à savoir tant de chose, qui sont pourtant à la limite de l'invisible. Vergil avait l'œil partout, impossible d'être un démon et de pouvoir pisser sans qu'il ne le sache.

"Comment ce fait il que tu craches du sang après avoir été en contact avec celui d'autres êtres vivants? Il y a tant de question qui resteront sans réponse dans cette merveille qui te sert de tête."

Son interlocutrice se leva et tourna autour de sa chaise, elle fit une remarque, pas si bête que ça, à Vergil. Il est vrai que tout personne capable de réfléchir ne retournerait pas voir son chef après un échec qui lui serait fatale, il faut être débile pour revenir se faire exécuter. Cela faisait sourire le démon. A son tour il se leva de son siège et s'approcha calmement de la femme. Arrivé devant elle, il lui caressa la joue et lui empoigna délicatement le menton. Vergil approcha son visage du sien, leur lèvres étaient presque en contact.

"Ne te fais pas de soucis pour cela ma douce...."

Quelque chose le fît stopper net. Sans vraiment le vouloir et le remarquer, il repoussa Shaolin (Désolé, ça sera pas pour ce soir xD) et regarda par la fenêtre. Il était troublé, mais par quoi?

"Im...Impossible. Lui?! IMPOSSIBLE!! Il n'y a donc que des incapables dans ce monde d'insectes!!! Sparda était censé l'avoir emprisonné éternellement. Famille de perdant!!! Comment peuvent ils être de mon sang...."

Vexé et en colère il explosa le mur d'un coup de poing. Ils se retrouvèrent avec un énorme trou donnant une vue magnifique sur l'Enfer. Shaolin voulait le voir émotif? Et bien son souhait se réalisa. Il était plus tendu et énervé que jamais. Avec un air de tueur, Vergil la foudroya du regard.

"Que fais tu encore là!! Dépêches toi de trouver ce déchet de démon. Nous n'avons pas le temps de boire le thé."

Conscient de ce qu'il venait de faire, il s'adoucit et ajouta.

"S'il te plait. Fais attention à toi. Quelque chose de plus dangereux que mon frère a fait son apparition. Je change tes ordres... Si tu ne peux ramener cette inconsciente. Rentres immédiatement!!"

*Cette aura... Hadès... Comment as tu...*

Invité

Mon regard explorait lentement chaque parcelles du visage de celui supposé être mon maître, mais l'avais-je seulement déjà considéré de la sorte? Depuis notre première rencontre, je ne l'avais jamais vouvoyer sauf peut-être les fois où je lui faisais des remarques désobligeantes en utilisant le sarcasme comme arme. Alors que mes yeux se promenaient d'une part à l'autre, je crus déceler une lueur brillante dans les yeux de Vergil. Cette lueur était celle du passé. Il se remémorait quelque chose, mais quoi? En tout cas, cet évènement devait le toucher. Mon « maître » avait un coeur sous ses airs de monstre? Je baissai les yeux un instant, mais les relevai aussitôt lorsqu'il me fit part de la déception que je pouvais lui causer.

- Je suis heureuse de voir que je suis une déception ambulante!

Je serrai les poings un instant, mais je repris bien rapidement mon calme. J'allais pas m'énerver pour une si faible insulte, oh que non! Il fit par la suite à mon don d'être la réincarnation d'une sangsue. Je fis un petit sourire, plusieurs avaient connu une fin horrible à cause de ce terrible pouvoir qui était mien. Les réactions étaient toujours les mêmes pour la plupart. D'abord le questionnement sur pourquoi leur peau, habituellement leur main restaient collé à la mienne. Puis, leur visage perdait un peu de couleur et ils commençaient enfin à comprendre se qui leur arrivaient. Ensuite, ils s'écroulaient tous sur le sol, le visage déformé par la panique la plus totale qui soit.

J'eue une expression d'incrédulité lorsqu'il se leva de son siège et s'approchait de moi avec une lenteur que je lui connaissais bien. Je reculai d'un pas vif lorsqu'il se retrouva devant moi, mais sa main était déjà sur ma joue, l'effleurant d'un mouvement presque doux. Je restai impassible, ne comprenant pas son geste. Je sentis mon corps devenir raide comme une branche lorsque son visage s'approcha du mien. Je n'arrivais même pas à refaire un pas vers l'arrière tellement j'étais troublée face à ce changement soudain.

Il me repoussai aussi soudainement qu'il s'était approché de moi et devint par la suite très...troublé? J'en profitai pour reculer le plus vite possible. Je ne comprenais rien de se qu'il disait à voix haute.

- Que? Vergil de quoi tu parles?

Se fut une très bonne idée de reculer. Je n'avais pas encore franchi un seul mètre pour nous séparer qu'il frappa le mur d'une force que je connaissais bien aussi. Un énorme troue ornait désormais le mur. Je me retins de faire la remarque qui me brûlait les lèvres. « Après tu te plains que je détruis ton palace! ». Il posa un véritable regard de tueur sur moi, se qui me fit reculer davantage. Je ne me fis pas prier, je courai presque vers la sortie lorsqu'il m'avait lancé ses ordres. Pour la première fois de ma vie, j'eue peur de Vergil. J'entendis son ton se radoucir et ses dernières paroles s'évanouirent derrière moi.

Je tournai la tête vers Vergil, un petit sourire forcé sur les lèvres. Je pris un faux air amusé.

- Arrête Vergil, je vais finir par croire que tu t'inquétes vraiment pour moi!

Je pris une grande inspiration et quittai la pièce sans plus attendre. J'allais trouvé ce déchet de démon le plus vite possible!

Il se retrouvait enfin seul, en temps normal cela ne lui aurait pas déplu mais là, il priait fort pour que Shaolin Luo revienne en un morceau. L'avait il envoyée vers sa propre mort? Avait il fait le bon choix? Tant de questions passèrent à une vitesse folle dans sa tête. Vergil se reprit rapidement, au diable les interrogations.

"Hadès, je ne sais pas comment tu as réussi à te libérer mais je crois moi. Cette fois ci c'est dans un cercueil qu'on t'enfermera!!!"

Serrant Yamato dans sa main, le fils de Sparda sortit à son tour de la salle des bains. D'un pas lourd, décidé et rapide, Vergil gravit marche par marche, escalier par escalier. Sa destination? Le sommet du Temen-Ni-Gru. De là haut, il verrait et sentirait tout.
Tous les démons présents le fuyaient, il ne fallait en aucun cas le gêner dans sa marche, les conséquences auraient été fatales.

Au bout de quelques minutes, Vergil arriva enfin au sommet de la tour. Aussitôt il put voir une étrange brume violette recouvrir les Terres Neutres. Le fils de Sparda s'en moquait bien qu'ils puissent tous crever là bas, ce qui intéressait le Maitre des Enfers, c'était l'endroit où se trouvait Hadès.

"C'est loin d'elle... Mais, cet abrutit de Dante... Prions pour qu'il ne s'en mêle pas. C'est mon combat, c'est mon monde. Je ne l'ai pas ouvert pour que ce soit disant dieu me le prenne!"

Plongeant à nouveau son regard au loin, fixant cette brume, il essayait de jauger la puissance de son adversaire direct. D'ici, il n'avait pas une analyse aussi bonne que si il se trouvait à ses côtés mais si cette aura était plus puissante que ce que le démon ressentait depuis cette position, il n'osait pas imaginer sa puissance si il était face à lui.

"Je n'arrive pas à me détendre. Cette aura m'attire... Mais si il est revenu pour se venger... Me pointer là bas serait dangereux pour moi."

C'est alors qu'il se rappela de quelque chose. Certes cette méthode pouvait entrainer la perte total du contrôle de lui même mais elle lui permettait de masquer totalement "l'odeur" de Sparda qui émanait de lui.

"C'est un risque à prendre. Bien que je n'aime pas la personnalité de cette homme, je n'ai pas d'autre choix pour rester en vie"

Joignant les gestes à la parole, Vergil pris Yamato, encore dans son fourreau, et le tint horizontalement devant lui. Le frère de Baka-Kun laissa échapper quelques mots incompréhensible... Une incantation??!!
Le katana se mit à briller et une aura bleu commença à l'entourer ce qui suivit? On ne sait pas, la seule chose qu'on vit c'était un éclair turquoise ainsi qu'un épais nuage de fumée.

"Et bien, quel plaisir de se dégourdir les pattes."

Quand celle-ci se dissipa, Vergil n'était plus. Un homme étrange avait pris sa place... Une cape, des cornes tournées vers le bas, des yeux dorés, une épée d'une taille irréelle, une peau et une armure aussi sombre que les ténèbres, ornées de traits brillant de couleur bleu. Pas de doute, il était de retour... Nelo Angelo, le Chevalier Noir. Aussi rapidement qu'il venait d'apparaitre, il partit vers Red Town.